Au niveau territorial et géographique, les oasis, qui couvrent 15% de la
superficie totale du pays, s’étendent du Tafilalt, Figuig, Bouarfa et
Missour dans le nord-est au oasis du sud-est en passant par Oued Darâa,
Zagora, Ouarzazate et Mhamid El Ghizlane.
Les oasis
au Maroc sont composés de palmiers, d’arbres fruitiers et des légumes
et constituent un type traditionnel de jardin forestier. C’est ainsi
qu’elles servent de bouclier contre la désertification, préserve la
biodiversité, structure et organise la vie sociale, et garantit
l’abondance de produits agricoles.
Il existe 4 grands groupes d’oasis : Au sud de Souss-Massa-Draâ, A
Tata et la vallée de Draâ, dans le bassin de Ziz et dans la Région de
Figuig. Les oasis au Maroc représentent 15 % de la superficie du Maroc
soit 115.563 km². Sans tarder, on fait le tour en photo des plus belles
oasis du Maroc….
1- L’oasis de Tafilalet traversé par l’Oued Ziz
Le Tafilalet est un ensemble d’oasis, tout le long des basses vallées
des oueds Ziz et Ghéris. Elle correspond actuellement à la province
d’Errachidia englobant les villes d’Erfoud, Rissani.
La région a joué un rôle très important dans l’histoire du Maroc aussi bien sur le plan commercial que politique et social.
En effet c’est à Sijilmassa (actuellement la ville Rissani), en 1631
que s’établie la dynastie alaouite. De sa position sur les portes de
désert, cette région a eu une position stratégique pour le commerce avec
les pays subsahariens depuis le Sénégal jusqu’au Soudan.
Ainsi, lors du règne de Moulay Ismaïl, le commerce de l’or a atteint son summum et dominait à l’échelle mondiale.
Elle est traversée par l’oued Ziz qui a été longtemps été utilisé
pour faciliter le transit humain à travers cette région montagneuse.
Photo : Jerzy Strzelecki
2- L’oasis de la Gorge de Todgha à Ouarzazate
Depuis des générations, l’oasis a nourri les hommes grâce à
l’utilisation raisonnable de l’eau. La répartition de l’eau mesurée par
le “gadous”, ou sablier hydraulique permettait à chacun d’avoir accès
gratuitement à l’eau qui circulait dans toutes les parcelles grâce à un
ingénieux réseau d’irrigation.
Il faut savoir que les oasis accaparent 4 % du total des ressources
en eau de surface. Aujourd’hui, l’eau est devenue rare et payante. Et le
désert rôde prêt à reprendre à l’homme ce que l’homme a construit si
durement.
Photo : Dave Morris
3- Les plaines et les montagnes de l’oasis de Tineghir
Tineghir est située dans la vallée du Todgha, sur le Flanc sud du
Haut Atlas. C’est une immense oasis s’étendant sur environ 30 km de
longueur et coincée entre deux massifs montagneux, s’étendant du
sud-ouest au nord-est du Maroc : Le Haut Atlas Central au nord et
l’adrar Saghro au sud, qui fait la continuité naturelle vers les
montagnes de l’Anti-Atlas.
Photo : Gilbert Sopakuwa
4- L’Oasis de Fint à 15 km de Ouarzazate
Fint, qui signifie « cachée » en berbère, décrit bien cette oasis,
bien enclavée sur le seuil des montagnes de l’Anti Atlas, à quelques 12
km au sud de la ville de Ouarzazate.
L’oasis de Fint bénéficie d’un microclimat particulier entretenu par un système d’irrigation (séguias) à ciel ouvert. Cela a permis l’installation d’une superbe palmeraie sous l’ombrage de laquelle beaucoup d’autres arbres fruitiers et autres cultures sont développés avec succès. toute cette végétation donne à la région un intense contraste de couleurs entre le vert et le noir des roches volcaniques qui encadrent la vallée de Fint.
L’oasis de Fint bénéficie d’un microclimat particulier entretenu par un système d’irrigation (séguias) à ciel ouvert. Cela a permis l’installation d’une superbe palmeraie sous l’ombrage de laquelle beaucoup d’autres arbres fruitiers et autres cultures sont développés avec succès. toute cette végétation donne à la région un intense contraste de couleurs entre le vert et le noir des roches volcaniques qui encadrent la vallée de Fint.
Photo : Anne-Claude Faillétaz
5- Les oasis de la vallée du Dadès
Sur cette route, vous trouverez plusieurs kasbahs. De Ouarzazate à
Boulmane de Dadès, vous allez découvrir sur 170 kilomètres un des plus
étonnants paysages du Maroc. Une série d’oasis est alimentée par l’oued
du Dadès qui traverse un territoire aride, entre le jbel Sarho et le
massif du Haut Atlas. Vous trouverez sur cette route les plus fameuses
kasbahs dont el Kabbaba, Dar Aïchil, Dar Aït Souss et Amerhidi.
Photo : Sémaphorismes
6- Une oasis dans la région de Tata
Photo : Rodolphe
7- Une oasis entre Talouet et Ait Benhaddou
Photo : mhobl
8- L’oasis du Ksar Ait Ben Haddou
C’est un village qui représente l’architecture traditionnelle type du
sud Marocain qui constitue l’habitat traditionnel pré-saharien qu’on
appelle Ksar.
Un ensemble de constructions sont regroupées tout autour d’un
monticule ou colline sur le sommet duquel est placé un grenier collectif
qu’on appelle “Agadir” et dont les pourtours sont fortifiés pour un
maximum de protection.
La présence d’une oasis en bas du Ksar était un élément primordial dans le choix du lieu de construction du Ksar.
Photo : Dave Morris
Photo : Dave Morris
9- Une oasis dans la vallée du draa dans le désert
Photo : fb@casa
10- Une autre oasis dans la gorge de Todgha
Cette fois-ci, c’est une autre prise de vue de la gorge de Todgha.
Plus exactement à l’intérieur des jardins. C’est un endroit incroyable.
11- Une mer de dattiers dans l’oasis de Zagora
Les oasis comportent en général différents étages de végétation. Au
Maroc, l’étage supérieur est composé de dattiers. L’étage suivant est
composé d’agrumes, de coings, d’oliviers, de bananiers, de grenadiers,
de caroubiers, de mûriers et de tamariniers. Puis vient l’étage
inférieur qui comporte des buissons, des légumes, et des plantes
aromatiques et médicinales.
Photo : Empty Quarter
12- L’oasis de la vallée des roses
Vallée des roses est le surnom touristique de la vallée de l’Oued
Dadès située dans le sud du Maroc, au pied du Haut-Atlas entre El Kelaa
des M’Gouna et Boulmane du Dadès.
longue suite de petits villages et de maisons traditionnelles en terre, dont la richesse se cache dans des jardins.
longue suite de petits villages et de maisons traditionnelles en terre, dont la richesse se cache dans des jardins.
La rose de Damas, Rosa Damascena, qui résiste au froid et à la
sécheresse, aurait été introduite par des pèlerins de retour de la
Mecque au X° siècle. Elle est cultivée pour la consommation locale, sous
forme d’eau de rose, comme pour l’exportation et l’industrie du parfum,
sous forme d’essence et de concrète de roses.
Photo : Martin and Kathy Dady
13- Zoom sur les plaines de l’oasis de Tinghir
Photo : Guillén Pérez
14- Une très belle prise de vue de l’oasis de Fint
Photo : G.hostbuster
15- Non ce n’est pas un mirage, mais c’est bel et bien une Kasbah au beau milieu d’une Oasis
Sur plus de 230 km, entre Ouarzazate et Goulmima, se succèdent
vallées et palmerais, sur les versants desquelles se dressent plus de
1000 Kasbah.
On compte la palmeraie de Skoura, Kelaat Mgouna et ses roses,
Tineghir, les gorges du Todhra, mais c’est bien à Boumalne que la vallée
du Dadès offre plus de 60 km de merveille.
Des montées et descentes, des boucles et détours et offrent des
paysages grandioses et impressionnant sur lesquelles les Kasbah se
dressent.
Photo : Dave Morris
16- L’oasis de la vallée du Drâa
Avec plus de 1100 kilomètres de long, l’oued Drâa est le plus long
cours d’eau du Maroc. Il naît de la confluence, entre autres, des oueds
Dadès et Imini ayant pour sources les montagnes du Haut Atlas aux
environs du Mont Toubkal et le Mont Mgoun, à des altitudes entre 3000 et
4000 mètres.
Une de ses caractéristiques est de disparaître sur une longue
distance pour ne réapparaître qu’à l’approche de es côtes atlantiques du
sud Marocain. Aussi c’est l’un des oueds qui donne les plus mauvaises
crues et des inondations très dévastatrices.
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